Les poissons de mer (1)
( Claude Achille )
« Les sens aquatiques ne sont-ils pas en parallèle avec les sens terrestres
dans leur association avec l’élément qu’ils occupent ? »
Un peu de biologie Les poissons sont des vertébrés. Ils
ont un squelette. Leur sang est froid et rouge.
Classification
1) Les poissons à squelette osseux ( dur ) : TELEOSTENES.
2) Les poissons à squelette cartilagineux
( mou ) : SELACIENS.
On subdivise ensuite les poissons en famille selon leur forme.
La masse musculaire du poisson
est divisée en fraction que l’on appelle MYOTOME. Les muscles font 40/100 à
75/100 du poids du poisson
La peau est recouverte d’écailles
de forme variable. Les unes en forme de Dents : Sélaciens Les autres plutôt
lisses et arrondies : Téléostéen. La peau des poissons sécrète un Mucus
qui les protège contre les parasites et leur facilite le déplacement dans l’eau.
Les nageoires sont formées d’une
lame de peau soutenue par des baguettes rigides que l’on appel Rayons.
On distingue : - Les nageoires paires que l’on trouve de chaque côté du poisson
( frein et ou stabilisateur ) Les nageoires
Pectorales et les nageoires Pelvienne. -
Les nageoires impaires que l’on trouve soit sur le dos soit sur le ventre ( elles ont
un rôle d’équilibre et d’antiroulis ) La nageoire Caudale ( unique ) les nageoires
Dorsales ( 1 à 3 ) Les nageoires anales ( 1 à 3 )
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L’appareil respiratoire
se compose
de Branchies
Si un poisson a des ouïes c’est un Téléostéen S’il
a cinq fentes de chaque coté de la tête c’est un Sélacien
La vessie natatoire, la plupart
des poissons en sont pourvus.
La vessie natatoire ou vessie gazeuse, a rôle de ballast selon qu’elle se remplie
plus ou moins de gaz. Ainsi le poisson s’allège ou s’alourdit, lui permettant de monter
ou de descendre. Les Sélaciens ( squales et raies ) les Pleuronectidés ( poissons
plats ) n’ont pas de vessie natatoire, les scombridés ( thon, maquereau …) non plus.
La vie océane
Dans une densité 800 fois supérieure à notre atmosphère, le monde sous-marin
bouillonne d’activité. Ses habitants émettent et reçoivent perpétuellement des ondes,
qui s’adressent aux récepteurs du goût ou du toucher et véhiculent des messages. Toutes
ces ondes d’informations dépassent notre imagination. L’approfondissement des recherches
sur l’émission et les réceptions des ondes nous permet de dire que dans la mer des
animaux dotés d’un système nerveux suffisamment élaboré pour percevoir l’électricité, les
odeurs les plus sensibles et dont les sens sont au moins aussi étendus que ceux de l’homme.
Comme sur la terre les voix et bruitage
peuvent traduire la faim, l’ardeur sexuelle, l’agressivité, mais il arrive aussi que
les poissons et autres puissent parler pour le plaisir de s’entendre. Tous les animaux,
à l’aide de leurs sens, recherchent un environnement confortable, où rien ne soit susceptible
de bouleverser leur organisation physico-chimique interne.
Les animaux lents ne sont concernés que par leur environnement immédiat, seuls les
sens « à faible portée », tact et gustation, compte pour eux.
Chez les animaux rapides en revanche, les sons primordiaux sont « à longue portée
» tels la vision, l’olfaction, l’audition ou pour les poissons, le système de la ligne latérale.
Pour ceux qui vivent dans un milieu particulier
( eau trouble, espèces fouisseuses etc. ) ils sont dotés de sens tels que l’olfaction,
le tact ou des organes de réception électrique. Les différences de mode de vie et de comportements
résultent des différences d’appréciation d’information.
Tout animal marin reçoit de son environnement, notamment des autres animaux,
un flux constant d’informations. Ces messages peuvent indiquer : Un danger,
les limites de territoire, le désir sexuel, la proximité de nourritures.
Les moyens sont : La lumière, le son, les ondes de pression, les substances chimiques,
les substances électriques, mais aussi : La gravité, le rythme des marées, les conditions
météorologique.
- Les sons, physiquement parlant, sont des ondes de pression que peut entendre
l’homme. - Les ondes de pression de très basse fréquence, inaudible pour l’homme,
sont porteuses de messages essentiels à la vie et à la survie des poissons.
Ces messages sont captés par l’intermédiaire
de la ligne latéral, l’otolithe et la vessie natatoire puisque le poisson contrairement
à l’homme est « acoustiquement transparent » c’est à dire que les vibrations sonores
les traversent comme elles traversent l’eau, frappent leurs organes tout au long de leur
parcours. Les ondes sonores et les ondes de pression, véhiculent un flot incessant
d’informations vitales. La mer ayant un plafond et fond, les sons se répercutent
comme sur terre comme sur la terre ce qui permet à certaine espèce d’entendre les
échos comme l’homme.
Les pétarades, cliquetis et sifflement que produisent les dauphins sont-ils
l’équivalent de nos mots ? …
Des baleines « chantent » et répètent inlassablement les mêmes mélodies.
L’homme est incapable de ressentir et
de déchiffrer la plus par de ces invisibles signaux, qui sillonnent l’univers aquatique.
Radiations, vibrations etc. imprègnent tout ce qui vie, alors que chaque animal a son
domaine perceptif propre et limité, l’homme accroît le sien à l’aide d’instrument
Principe gustatif et olfactif
Les sens de la gustation et de l’olfaction,
bien que distinct reposent sur un même principe fondOVHtal : La réception de différents
messages de nature chimique. Les substances dissoutes flottent librement dans l’eau
et sont perçues par l’odorat. La substance devient gustative lors du contact physique,
grâce à elle, le prédateur peut contrôler l’efficacité de ces narines qui l’ont conduit
vers une cible déterminée. Certains animaux marins n’ont pas besoin de l’ingérer, ils
sont pourvus de bourgeons gustatifs externes, les barbillons.
L’olfaction est extrêmement développer
chez certains poissons. Elle leur permet de connaître les propriétés chimiques
de l’eau qu’ils fréquentent, de communiquer avec leurs congénères et de localiser une
proie. Les propriétés solvants de l’eau favorisent la dispersion des molécules,
leur transmission et leur identification.
La plupart des poissons sont dotés d’un récepteur olfactif de part et d’autre de
la portions supérieur de leur museau, fossette tapissée de tissu sensitif, dont les plis
et replis forment des crêtes et des sillons, augmentent ainsi la surface des tissus exposés
à l’eau, sans influer sur la taille du récepteur. La fossette nasale est recouverte par un
toit qui protège les délicats tissus, une ou deux ouvertures permettent l’accès de
l’eau. Lorsqu’une substance odorante est déversée dans la mer, elle se propage lentement
en s’éloignent de la source comme une fumée, les courants l’entraînent à de grandes distances.
Principe du géotropisme
Perception de l’animal réagissant à l’action
de la pesanteur terrestre pour s’orienter dans l’espace.
Dans la faune = haut + bas Dans
la flore = plus : racine -
moins : tige
La luminosité
Dans l’eau la lumière et la vision ont une portée restreinte, les animaux marins
distinguent leurs proies, prédateurs ou partenaires sexuels, à une très faible distance.
Dans la zone de brassage 50% de la lumière est absorbée.
0 m
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- 4m
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- 30m
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- 75m
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- 300m
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- 400m
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Surface
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+ de rouge
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+ d'orange
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+ de jaune
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+ de bleu
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+ de vert
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Récepteurs électriques
La réception électrique chez certains poissons et en particulier chez les squales,
à fait l’objet de multiples recherches. Dont le but est de vérifier si les requins,
les raies et les chimères utilisent leurs aptitudes à recevoir d’infimes différences
de potentiel électrique pour se mouvoir et s’orienter à travers les eaux.
L’une des particularités la plus importante
de la chimère, commune d’ailleurs à certains requins et raies, est son aptitude à « déceler
» l’électricité.
Le sommet et les côtés de sa tête sont percés de pores, nombreux et fins, qui
communiquent à travers la peau avec de petits sacs emplis de gelés percevant les impulsions électriques
ou même électromagnétiques appelés ampoules de Lorenzini.
La ligne latérale
Les organes du système de la ligne latérale offrent une structure grossièrement
comparable à celle de notre oreille interne. Ils sont formés de cellules sensorielles disposées
dans des canaux longitudinaux qui s’étendent sur les blancs de l’animal et se ramifient
pour entourer la tête. Les canaux sont situés juste sous la peau, qui est criblée de pores
ou recouverte d’écailles modifiées, perforées. Il est composé d’un amas de cellules sensorielles
dont chacune est hérissée de cil.
Tout mouvement de l’eau dans le voisinage
du poisson crée une onde de pression qui se répercute sur l’animal et anime le mucus
contenu dans les pores et canal de la ligne. Le mucus a son tour exit les cils des neuromastes,
ceux ci stimulent alors les nerfs et déclenchent des impulsions électriques, qui se transmettent
au cerveau.
L’oreille chez les poissons
Une partie de l’oreille des poissons, comme chez l’homme, est appelé labyrinthe
; chez les poissons elles sont enfermées dans la tête et n’ont pas d’orifice externe
( exception pour les sélaciens ) elles n’ont pas besoin de pavillons, à la différence
de l’homme, car ils sont d’une transparence acoustique, c’est à dire que les vibrations
sonores les traversent comme elles traversent l’eau.
Chez les poissons les vibrations ébranlent
une masse de tissu gélatineux et de cils sensoriels souples et flexibles comme ceux
de la ligne latérale. Le quart des 20 000 espèces connus des poisons possèdent un
organe auditif modifier, chez eux la vessie natatoire est reliée à l’oreille interne
qui de ce fait présente davantage de similitudes avec celle de l’homme. La vessie natatoire
remplit le même rôle que notre tympan.
Elle transmet à l’oreille par une série de petits os mobiles entre eux, appelés
osselet de Weber, les vibrations sonores. Les poissons ainsi équipés jouissent d’une
acuité auditive supérieure aux autres espèces et sont en plus producteurs de sons. Exemple
le poisson St Pierre.
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