
Les vers marins, appâts classiques
( Claude Achille )
Pêcher avec un hameçon nue n’étant
pas vraiment facile, je vais vous parler des vers marins. Ma technique de pêche,
que beaucoup de personnes devraient respecter pour ne pas nuire à l’équilibre écologique
du milieu, est très simple et rentable, puisque je peux retourner chercher la même
quantité de vers là où j’ai travaillé deux jours avant.

Lorsque vous vous promenez sur le littoral
en regardant par-terre vous observerez des petites crottes de sable ou de vase, parfois
en très grand nombre. Ils sont là les vers que l’on nomme les arénicoles du pêcheur
( photo n°1 ) ils vivent dans des galeries assez profondes forées dans le sable vaseux,
lesquels sont absorbés en grande quantité pour en digérer les micro-organismes et
autres détritus. Très recherché comme appât et pourtant source de nourriture pour les
oiseaux limicoles. La longueur des adultes varies de 120 mm à 250 mm, et leur couleur
peut aller du jaunâtre et du rouge brunâtre au noir verdâtre.
Il faut le dire, je suis un grand amateur
de cet appât puisque tous les poissons sont attirés par ses qualités, il saigne beaucoup
quand il est enfilé sur un hameçon ce qui attire la proie.
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Un autre ver que l’on rencontre lorsque
l’on pêche l’arénicole, c’est un mille pattes ( photo n°2 ) appelé
ici la gravette blanche ( annéllide ) qui est un carnassier redoutable, il creuse
des galerie dans le sable pour chasser, d’une longueur adulte de 150 mm à 250 mm.

Il reste le top du top pour la pêche
au lieu jaune, franchement j’ai fait pleurer beaucoup de pêcheurs en bateau qui ne comprenaient
pas pourquoi leurs leurres plastiques dernier cri ne prenaient rien alors que moi je n’arrêtais
pas de monter des lieux de 3 à 5 kg, malgré leurs passages au ras de ma ligne ( mal
polies ) à la limite de toute sécurité, je vous rappel que je ne navigue que sur
des bateaux de 4,55 mètres. Beaucoup de personnes ne comprennent pas la pêche sportive.
Le matériel pour la pêche aux vers est
plutôt du genre jardinage, une fourche bêche et une bonne dose de courage. Quant vous
avez suffisamment de tortillons il vous reste à bêcher à 30 cm de profondeur en
vous gardant bien de laisser un trou, toujours reboucher le sable ( image n°3 ) comme dans votre jardin. Le
substrat marin est comme la terre il doit être respecté, pour des raisons d’environnement,
et pensée aussi qu’à la belle saison il y a des enfants en bas âge qui se baignent
et peuvent tomber dans votre trou, une noyade est si vite arrivée quand la mer
est haute.

Une fois votre quantité de vers faite
( image n°4 ), il faut les laver à l’eau de mer avec délicatesse ( image n°5 ) ils
sont sensibles à la brutalité. Ne garder pas les animaux blessés leur sang tuerait
les autres. Lorsqu’ils sont égouttés, je les conserve dans du papier de journal et
au frais, entre 6 et 14°C, deux fois par jours il faut retirer les vers morts, ne
pêché que ce que vous avez besoin dans les 48 heures.

Pour les gravettes, il vous faudra comme
moi une gourde ou un bocal plein d’eau de mer, car ce ver demande un régime de faveur.
Arrivé à la maison je les conserve en aquarium oxygéné, parfois une semaine.
Mes pêches : La nuit du 3 au 4 mars
2003 : Un bar de 43 cm ( femelle ) et quatre lieux jaunes ( deux de 32 cm et deux de
36 cm ) pour une consommation de 120 arénicoles, un peu fatigué ( 8 heures de terrain sous
la pluie ) mais contant de moi, lors de ma dernière sortie j’étais rentré bredouille,
toutes les prises ( 5 bars ) avaient été relâchées.
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